Voici un texte que j’ai écris en 2009, c’est la première fois que je le publie !!
Enjoy 😀😀😀
La vie est un éternel recommencement,
Un cycle sans cesse répété,
D’univers formés,
D’étoiles explosées,
D’ovules fécondés.
L’Amour et la Mort se côtoient sans cesse,
éternelles rivales.
Sages, elles savent que l’une n’existe que grâce à l’autre.
Chacune reste alors sur le pas d’sa porte,
Attendant son tour…
Elles s’affrontent à distance, créant et emportant toute chose.
Rien ne résiste au temps,
Pas même ces soit-disant « grands »,
Qui à force d’accumuler,
Ne savent même plus d’où ils sont nés !
Nous venons pourtant tous du même endroit,
Que l’on soit riche, pauvre, jeune ou renoi.
Un endroit chaud et rond,
Où l’on trouvait protection et attention.
Nous avons tous été,
Ce petit être désemparé,
Livré aux bon-vouloir de ces « géants »
Qui ne savent même pas qui ils sont.
Incapables d’admirer la beauté devant leurs yeux,
Ils la font payer aux bien-heureux.
Étiquetés, mesurés, tirés de toute-part,
Comment voulez-vous oublier ces premiers instants de désespoir ?
La vie est dure quand on est ouvert et innocent,
Mais tout cela n’a t-il pas une raison ?
Dieu où es-tu, toi qui permet cela ?
Tu te caches bien.
Je prie mais je ne te vois pas.
Dis-moi, pourquoi dois-je souffrir pour un soi-disant péché,
Alors que tu m’en as donné la pleine liberté ?
Pourquoi me détestes-tu autant,
Toi qui soi-disant,
Est un dieu aimant ?
Pourquoi la jouissance est-elle considéré comme une faiblesse ?
Damné dès ma naissance,
A quoi servent donc mes sens ?
Serais-tu donc un dieu vicieux,
Condamnant tes créatures à toujours plus de frustration et d’auto-punition ?
Je rêve d’une vie meilleure,
Loin de toutes ces douleurs et d’ces vieilles rancœurs;
Une vie où «Liberté» est plus qu’un mot griffonné,
Sur un vieux bout de papier déchiré.
Je rêve enfin d’exprimer toutes mes pensées,
Sans risquer d’choquer,
D’être jugé et rejeté.
Je rêve de vivre mes rêves, de suivre ma destinée,
De trouver mon identité et de faire ce pourquoi je suis né !
Est-ce trop demandé ?
J’en ai marre !
Marre de compter le temps qui passe pour qu’enfin je trépasse.
Marre de suivre le modèle de ces gens parfaits et de m’oublier.
Marre de tout, marre de rien.
Le message est clair :
Vis ta vie sans haine et pas de caprice
T’es là pour gagner ta graine,
Et oublier tes vices.
Hibernation devant la télé,
C’est ça une nation de liberté ?
A quoi servent nos rêves,
Si c’est juste pour échapper à l’enfer
De notre quotidien amère ?
J’en ai marre, je craque, je lâche,
Ras-le-bol, j’décroche,
Fini d’être affalé devant la télé, affamé de liberté.
Je ne gis plus, j’agis dru.
Sagittaire agité, impossible de me calmer.
J’écris ce qui me chante,
Je crie ce qui me tente,
Des textes qui m’enchantent
Et des paroles méchantes.
Je ne pense pas donc je suis,
Je pense donc je fuis.
Descartes s’est planté,
Des plantes s’est écarté,
Mais moi je suis mon destin…
Et tout va bien.
J’oublie tous ces savants qui savent mieux que personne
Et je découvre la vérité par moi-même :
Dieu parle à qui veut bien l’entendre…
Dans les églises, dans les mosquées,
Ou bien dans ma tasse de thé,
Pas besoin d’chasteté,
Simplement écoutez,
Vous en aurez jusqu’à satiété.
Les dés sont j’tés,
Ma vie n’est que ce que j’en fait.
J’ai foi en moi et confiance en la vie.
Fermons enfin les histoires à dormir debout
De celles et ceux qui ont souffert avant nous.
Ecclésiastique des temps modernes,
Ma voie n’est pas celle de la souffrance.
En ces temps d’opulence,
Ma voix chante et danse.
Vivant je suis,
Sillonnant je vis.
Chanteur enchanté,
Charmé de ses pensées.
Je m’ouvre à l’Univers
Et Il s’ouvre à moi.
Je me découvre à travers Lui
Et Il se découvre à travers moi.
J’explore mes peurs,
Mes désirs désordonnés,
Mes rêves éveillés.
Je suis mon propre guide.
Je ne suis rien ni personne
Et je suis tout à la fois.
De l’enfer au paradis,
Il n’y a qu’un pas.
Mais pas besoin de chercher à l’extérieur,
Tout n’est que le reflet de l’intérieur.
Pars mon petit ta souffrance est finie…
C’est enfin l’heure de souffler pour le souffre-douleur.
Comme l’alchimiste, j’ai transformé le souffre en douceur.
C’est si simple et si compliqué à la fois,
De s’autoriser à n’être que c’qu’on est.
Mais rien ni personne ne nous en empêche,
Si ce n’est notre propre chef.
Abandonnons-nous à nous,
Faisons-nous confiance,
Qui pourra mieux prendre soin de nous ?
Nous sommes tous les acteurs
De notre changement intérieur.
Alors bougeons, vivons, rêvons, chantons,
Échangeons, dansons, rions, crions !
Épousons-nous, enfantons-nous !
Mourons, naissons.
Vivons nos rêves, soyons nous-même,
Sauvons nos âmes, vibrons de même !
La liberté est au bout du chemin,
Vous verrez, tout ira bien.
La Vie, l’Amour nous attendent au tournant
Alors qu’est-ce qu’on attend ?
Frédéric Georges
1981-…